{206} "Plus on est de fous, plus on rit " ce soir sur France 3
par Laurent Chignaguet
"Plus on est de fous, plus on rit"
26/11/2007
20h55
On l'a connu chroniqueur acerbe chez Fogiel et sur France Inter. Aujourd'hui, Guy Carlier ne veut plus être «le sniper de la télévision» et souhaite se consacrer à l'écriture.
TV Magazine : Pourquoi avoir choisi Johnny Hallyday comme sujet de «Quelque chose de Johnny», le roman que vous venez de publier chez Plon? Guy Carlier : Le premier disque que mes parents m'ont offert était de lui. J'avais dix ans, je n'étais pas heureux. Ce fut le plus beau des cadeaux. Chaque soir, avant de m'endormir, j'embrassais la photo de la pochette. Quarante-cinq ans plus tard, j'ai réalisé un rêve en lui écrivant une chanson: «Ce qui ne tue pas nous rend plus fort». Et quand, le soir de ce 7 juin 2006, il m'a reçu dans sa loge du Palais des Sports de Paris et m'a embrassé, j'ai compris à cet instant que le sens de la vie est un baiser de Johnny Hallyday. C'est pour lui exprimer à quel point il avait sauvé mon enfance que j'ai écrit ce livre d'amour.
TV Magazine : Pour quelle raison avez-vous accepté de rejoindre l'équipe de «France 2 Foot» en septembre dernier? de «Quelque chose de Johnny», le roman que vous venez de publier chez Plon? Guy Carlier : Quand Marc-Olivier Fogiel a quitté France 3 pour M6, il m'a demandé de le suivre. On m'a même proposé de faire «L'Arène de France» avec Stéphane Bern. Dans les deux cas, j'ai refusé. Je ne souhaite plus être le sniper de la télévision. Aussi, quand France 2 m'a appelé pour me confier une chronique sur le foot, j'ai tout de suite dit oui. C'est exactement ce que je voulais faire. Comme Johnny Hallyday, ce sport est lié au plus profond de mon enfance.
TV Magazine : Avez-vous d'autres projets?
Guy Carlier : Pour les auteurs, l'avenir de l'écriture passe par les séries télévisées. On le voit bien en ce moment aux États-Unis. Je travaille donc sur un projet de série, dont l'histoire se déroule dans une clinique spécialisée dans le traitement des addictions. D'ailleurs, à l'avenir, je souhaite me consacrer de plus en plus à l'écriture.